J
146
– Vendredi
21
novembre 2014
– en
mer de La Corogne à Muxia puis Muros
Nous partons en début d'après-midi
avec un vent de WNW de force 2 à 3 et une faible houle, nous sommes
donc au moteur.
La ligne de vie du cockpit est remise en place; nous l'ôtons quand nous sommes au port afin de ne pas se prendre les pieds dedans.
Le petit jardin est bien centré afin qu'il ne gêne pas les passages dans le cockpit et pour qu'il soit à l'abri des vagues qui pourraient courir sur le pont.
Tout l'équipage est heureux de ce nouveau départ.
Charline n'est pas sur les photos mais évidemment elle est avec nous à bord!
La tour d'Hercule que nous avons visitée, vue depuis le large.
La Corogne vue du large:
Toscane barre avec sa maman:
Ça creuse le grand air, d'autant plus qu'il est bien frais à cette période de l'année.
Le seul plaisir que prend Laurent
durant cette navigation est de passer entre la côte est les îles
Sisargas que nous ne voyons pas car la nuit est tombée. Le passage
s'effectue donc au radar, au GPS et au sondeur.
La photo suivante est éclaircie pour voir quand même à quoi ça ressemble:
Nous arrivons vers minuit dans la ria
de Camariñas. L'entrée dans le port de Muxia de nuit sous la pluie
a quelque chose de hanté… La marina est vide et des fils sont
tendus entre chaque pilier de ponton comme si l'accès en était
interdit. En fait, ce sont des fils anti-goëland. Nous dormirons
donc seuls, au calme.
J
147
– Samedi
22
novembre 2014
– en
mer de Muxia à Muros
Au petit matin
au moment de partir le
moteur bâbord refuse d'embrayer et câle…
Petit bain frais matinal
pour Laurent qui enfile sa combinaison de nage et plonge pour
constater qu'un bout est pris dans l'hélice… il s'agit de l'écoute
du genaker que nous n'avions pas convenablement saisie sur le balcon
arrière !
Nous larguons enfin les amarres vers
11h sous une pluie lumineuse.
Le cap Villano est franchi avec bon
vent, Laurent envoie le genaker et file vers le cap Finistère. Ce
cap, nous aurions du le franchir il y a un mois avec notre fenêtre
favorable au lieu de nous arrêter à La Corogne !
Finalement, le vent tombe complètement
et nous finissons au moteur jusqu'à la marina de Muros.
À l'approche de Muros:
Nous sommes accueillis chaleureusement
par nos amis allemands du « Lilly-Marie », ainsi que par
Johannes et Katy de « Maverick Too », jeune couple
d'allemands que nous avions rapidement croisé à La Corogne.
Nous sommes amarrés à côté d'un
navire français de Saint-Brieuc « Relance », dont nous
faisons immédiatement connaissance avec l'équipage :
Guy-Marie, Christine, et leurs filles Anouk et Alix.
Nos filles sont enchantées de
retrouver leur copine Lilly-Marie et d'en rencontrer d'autres.
Malheureusement « Relance »
part le lendemain de notre arrivée pour Lisbonne, leur voyage est
limité en temps ; nous espérons les revoir un peu plus loin
sur notre parcours.
